Ordinateur de bureau - Partie 1
Un ordinateur de bureau, souvent abrégé en « bureau », est un ordinateur personnel conçu pour une utilisation régulière, stationnaire, sur ou à proximité d'un bureau (par opposition à un ordinateur portable), en raison de sa taille et de ses besoins en énergie. La configuration la plus courante comprend un boîtier abritant l'alimentation, la carte mère (circuit imprimé avec un microprocesseur comme unité centrale de traitement, mémoire, bus, certains périphériques et autres composants électroniques), le stockage sur disque (généralement un ou plusieurs disques durs, SSD, lecteurs de disques optiques et, dans les premiers modèles, des lecteurs de disquettes) ; un clavier et une souris pour la saisie ; un écran, des haut-parleurs et, souvent, une imprimante pour la sortie. Le boîtier peut être orienté horizontalement ou verticalement et placé sous, à côté ou sur un bureau.
Les ordinateurs de bureau dont le boîtier est orienté verticalement sont appelés tours. La majorité des boîtiers proposés depuis le milieu des années 1990 étant de ce format, le terme « bureau » a été utilisé rétronymiquement pour désigner les boîtiers modernes proposés en orientation horizontale traditionnelle.
Histoire
Origines
Avant la généralisation des microprocesseurs, un ordinateur pouvant tenir sur un bureau était considéré comme remarquablement petit ; les ordinateurs les plus couramment utilisés étaient les mini-ordinateurs, qui, malgré leur nom, étaient plutôt volumineux et n'étaient « mini » que comparés aux « gros ordinateurs ». Les premiers ordinateurs, puis les « mainframes » polyvalents à haut débit, occupaient l'espace d'une pièce entière. Les mini-ordinateurs, au contraire, tenaient généralement dans un ou plusieurs racks de la taille d'un réfrigérateur, ou, pour les plus petits, étaient intégrés à un bureau assez grand, sans être posés dessus.
Ce n'est que dans les années 1970 que sont apparus les ordinateurs entièrement programmables, pouvant tenir entièrement sur un bureau. Cette même année, le Datapoint 2200, un terminal informatique « intelligent » équipé d'un clavier et d'un écran, a été conçu pour se connecter à un ordinateur central, ce qui n'a pas empêché ses propriétaires d'utiliser ses capacités de calcul intégrées comme un ordinateur de bureau autonome. La série HP 9800, initialement conçue comme des calculatrices programmables en 1971, mais programmable en BASIC dès 1972, utilisait une version plus petite d'un mini-ordinateur basé sur une mémoire ROM et disposait de petits écrans alphanumériques LED d'une ligne, ainsi que d'un traceur graphique. Le Wang 2200 de 1973 était équipé d'un tube cathodique (CRT) de taille standard et d'un stockage sur cassette. L'IBM 5100 de 1975 était équipé d'un petit écran CRT et pouvait être programmé en BASIC et en APL. Il s'agissait généralement d'ordinateurs spécialisés et coûteux, destinés à des usages professionnels ou scientifiques.
Croissance et développement
L'Apple II, le TRS-80 et le Commodore PET étaient les ordinateurs personnels de première génération lancés en 1977, destinés au grand public, plutôt qu'aux professionnels ou aux amateurs d'informatique. Le magazine Byte les qualifiait de « trinité de 1977 » de l'informatique personnelle. Au cours des années 1980 et 1990, les ordinateurs de bureau sont devenus le type prédominant, les plus populaires étant l'IBM PC et ses clones, suivis par l'Apple Macintosh. Le Commodore Amiga, troisième, a connu un certain succès au milieu des années 1980, mais a décliné au début des années 1990.
Les premiers ordinateurs personnels, comme l'IBM Personal Computer original, étaient logés dans un boîtier de bureau, orienté horizontalement pour que l'écran soit placé au-dessus, ce qui permettait de gagner de la place sur le bureau. Ces boîtiers devaient toutefois être suffisamment robustes pour supporter le poids des écrans cathodiques, très répandus à l'époque. Au cours des années 1990, les boîtiers de bureau ont progressivement perdu de leur popularité au profit des boîtiers tours, plus accessibles, qui pouvaient être placés au sol, sous ou à côté d'un bureau plutôt que sur celui-ci. Non seulement ces boîtiers tours offrent une plus grande capacité d'extension, mais ils ont également libéré de l'espace sur le bureau pour des écrans de plus en plus grands. Les boîtiers de bureau, notamment les boîtiers compacts, restent populaires dans les environnements informatiques d'entreprise et les bornes kiosques. Certains boîtiers peuvent être positionnés horizontalement (bureau) ou verticalement (mini-tour).
Des jeux influents comme Doom et Quake dans les années 1990 ont incité les joueurs et les passionnés à mettre à niveau fréquemment leurs ordinateurs de bureau (généralement des boîtiers tour) vers les processeurs et cartes graphiques les plus récents (3dfx, ATI et Nvidia) afin d'exécuter ces applications. Cependant, cette tendance a ralenti depuis la fin des années 2000, la popularité croissante des cartes graphiques intégrées Intel ayant contraint les développeurs à réduire leurs besoins. La série Sound Blaster de Creative Technology était un standard de facto pour les cartes son des PC de bureau des années 1990 jusqu'au début des années 2000, date à laquelle elle a été réduite à un produit de niche, les PC de bureau OEM étant équipés de cartes son intégrées directement à la carte mère.
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