Téléphone portable – Partie 8
Minéraux de conflit
La demande de métaux utilisés dans les téléphones portables et autres appareils électroniques a alimenté la Seconde Guerre du Congo, qui a fait près de 5,5 millions de morts. Dans un article de 2012, le Guardian rapportait : « Dans des mines dangereuses, profondément enfouies sous terre dans l’est du Congo, des enfants travaillent à extraire des minéraux essentiels à l’industrie électronique. Les profits tirés de ces minéraux financent le conflit le plus sanglant depuis la Seconde Guerre mondiale ; cette guerre dure depuis près de 20 ans et a récemment repris. Depuis 15 ans, la République démocratique du Congo est une source majeure de ressources naturelles pour l’industrie de la téléphonie mobile.» La société Fairphone s’est efforcée de développer un téléphone portable exempt de minéraux de conflit.
Téléphones casher
Inquiets que l’envoi de SMS par les jeunes puisse être une perte de temps et conduire à une communication « immodeste », les rabbins du judaïsme orthodoxe britannique ont recommandé que les enfants n’utilisent pas de téléphones permettant d’envoyer des SMS. Pour remédier à cela, ils ont officiellement approuvé une marque de téléphones « casher » sans fonction SMS. Bien que ces téléphones soient destinés à prévenir l'impudeur, certains vendeurs font état de bonnes ventes auprès d'adultes appréciant leur simplicité ; d'autres juifs orthodoxes s'interrogent sur leur nécessité.
En Israël, des téléphones similaires aux téléphones casher, mais aux fonctionnalités restreintes, existent pour observer le shabbat. Selon le judaïsme orthodoxe, l'utilisation de tout appareil électrique est généralement interdite pendant cette période, sauf pour sauver des vies, réduire un risque de décès ou répondre à des besoins similaires. Ces téléphones sont autorisés pour les travailleurs essentiels, tels que le personnel de santé, de sécurité et des services publics.
Restrictions
L'utilisation des téléphones portables est soumise à des restrictions dans différents contextes, souvent pour des raisons de santé, de sécurité, de bon fonctionnement d'un établissement ou par simple politesse. Parmi ces contextes :
Au volant
L'utilisation du téléphone portable au volant, qu'il s'agisse de parler, d'envoyer des SMS ou d'utiliser d'autres fonctionnalités, est courante mais controversée. Elle est largement considérée comme dangereuse en raison des distractions qu'elle engendre. Il est prouvé que la distraction au volant augmente le risque d'accidents. En septembre 2010, la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine a rapporté que 995 personnes avaient été tuées par des conducteurs distraits par leur téléphone portable. En mars 2011, la compagnie d'assurance américaine State Farm Insurance a publié les résultats d'une étude montrant que 19 % des conducteurs interrogés utilisaient leur smartphone pour accéder à Internet au volant. De nombreuses juridictions interdisent l'utilisation du téléphone portable au volant. En Égypte, en Israël, au Japon, au Portugal et à Singapour, l'utilisation du téléphone portable, qu'il soit tenu en main ou en mode mains libres (avec haut-parleur), est interdite. Dans d'autres pays, notamment au Royaume-Uni et en France, ainsi que dans de nombreux États américains, seule l'utilisation du téléphone tenu en main est interdite, tandis que l'utilisation en mode mains libres est autorisée.
Une étude de 2011 a révélé que plus de 90 % des étudiants interrogés envoyaient, répondaient ou lisaient des SMS au volant. Les publications scientifiques sur les dangers de l'envoi de SMS au volant sont limitées. Une étude de simulation menée à l'Université de l'Utah a révélé que les accidents liés à la distraction au volant sont six fois plus fréquents lors de l'envoi de SMS.
La complexité croissante des téléphones portables les rapproche de plus en plus des ordinateurs de poche. Cette évolution complique la tâche des forces de l'ordre lorsqu'il s'agit de distinguer les différents usages du téléphone par les conducteurs. Ce problème est plus marqué dans les pays qui interdisent à la fois l'utilisation du téléphone au volant, que ce soit avec ou sans kit mains libres, plutôt que dans ceux qui interdisent uniquement l'utilisation du téléphone au volant. En effet, les agents ne peuvent pas facilement déterminer la fonction utilisée par le conducteur en se basant uniquement sur son apparence. Cela peut conduire à des contrôles routiers pour utilisation illégale du téléphone (appel téléphonique) alors que le conducteur utilisait son appareil légalement, par exemple en utilisant les commandes intégrées de son autoradio, de son GPS ou de son système de navigation.
Une étude de 2010 a analysé la fréquence d'utilisation du téléphone portable à vélo et ses effets sur le comportement et la sécurité. En 2013, une enquête nationale menée aux États-Unis a révélé que près d'un conducteur sur quatre déclarait utiliser son téléphone portable pour accéder à Internet au volant. Une étude menée par l'Université de Vienne a examiné des approches visant à réduire l'utilisation inappropriée et problématique des téléphones portables, comme leur utilisation au volant.
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